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Résumé de How to Change Your Mind : Ce que la nouvelle science des psychédéliques nous apprend sur la conscience, la mort, la dépendance, la dépression et la transcendance, par Michael Pollan.
De quoi parle le livre ?
En 2018, Pollan a écrit How to Change Your Mind, un livre sur l'histoire et l'avenir des drogues psychédéliques. Il soutient que la psilocybine et le LSD ne sont pas des drogues qui rendent les gens fous, ce qu'il appelle la plus grande idée fausse que les gens ont sur les psychédéliques, mais plutôt des drogues qui peuvent aider une personne à devenir "plus saine d'esprit" en éliminant, par exemple, la peur de la mort.
Le livre explore la renaissance de la recherche scientifique sur ces composés et leur potentiel pour soulager plusieurs types de souffrance mentale, notamment la dépression, l'anxiété et la dépendance. Il se penche également sur la riche histoire des psychédéliques en Amérique, retraçant les promesses des premières recherches dans les années 50 et la façon dont une panique morale à propos du LSD au milieu des années 60 a conduit à des décennies de suppression, qui viennent de prendre fin.
A propos de l'auteur
Michael Pollan, né le 6 février 1955, est un auteur, activiste et journaliste américain, professeur de journalisme à l'école supérieure de journalisme de l'université de Berkely.
Il est l'auteur de sept ouvrages, dont Cooked, Food Rules, In Defense of Food, The Omnivore's Dilemma et The Botany of Desire, qui ont tous été des best-sellers du New York Times. Collaborateur de longue date du New York Times Magazine, il enseigne également l'écriture à Harvard et à l'université de Californie, à Berkeley. En 2010, le magazine Time l'a classé parmi les cent personnes les plus influentes du monde.
Certains des livres de Pollan ont été adaptés en séries télévisées - Netflix a réalisé un documentaire en quatre parties sur Cooked en 2016, PBS a présenté des adaptations documentaires de The Botany of Desire (2009) et In Defense of Food (2016). Pollan est actuellement le Lewis K. Chan Arts Lecturer et professeur de la pratique de la non-fiction à l'Université de Harvard.
Résumé du livre "How to Change Your Mind
Qu'il s'agisse de café, de cannabis, d'écouter de la musique, de danser, etc. Chaque jour, des personnes prennent une substance ou font quelque chose pour modifier leur état de conscience. Les substances psychédéliques semblent être une catégorie de substances altérant l'esprit qui ouvrent l'esprit à une plus grande conscience.
Bien qu'il existe une variété de types de psychédéliques, les principaux psychédéliques mentionnés dans le livre sont la psilocybine, également connue sous le nom de champignons magiques, l'acide lysergique diéthylamide (LSD) et le 5-MeO-DMT.
How to change your mind de Michael Pollan est une réintroduction de la conversation publique sur l'utilisation et le potentiel des drogues psychédéliques. Le livre est divisé en plusieurs parties : Tout d'abord, c'est l'histoire culturelle et naturelle des psychédéliques, puis les expériences personnelles de l'auteur avec ces substances, ses voyages personnels, et enfin, l'utilisation des psychédéliques et leur potentiel pour la médecine.
L'histoire culturelle et naturelle des psychédéliques
Michael Pollan explique en détail ce qui s'est passé dans les années 1950 et 1960, ainsi que les personnes clés. De la première expérience américaine d'un trip à la psilocybine au Mexique à Elbert Hoffman, qui a créé par accident la version synthétique connue sous le nom de LSD et a fait le tout premier trip au LSD. Les recherches et les essais menés à cette époque, mais qui ont finalement dû être interrompus pendant le mouvement de la contre-culture.
L'un des grands noms mentionnés au cours de l'histoire naturelle de la psilocybine est Paul Stamets. Stamets est une figure bien connue dans le domaine de la mycologie, qui est l'étude des champignons. Il pense que les champignons ont le potentiel de sauver la planète.
Michael Pollan s'est dit qu'il ne serait pas bon pour un journaliste d'écrire un livre sur les psychédéliques sans avoir d'expériences personnelles avec ces derniers. Donc, à l'âge de 60 ans, au cours de l'écriture de ce livre, il cherche des endroits sûrs pour voyager dans la clandestinité, en commençant par la psilocybine, car elle est encore illégale. Il a dû entrer dans la clandestinité là où il y a des établissements médicaux professionnels, mais ils le font en cachette.
Il a donc commencé par la psilocybine, puis il a fait un trip au LSD, et enfin, il a fait un trip au 5-MeO-DMT. Il a décrit ses voyages du mieux possible, et de manière quelque peu poétique.
Pollan mentionne que les mots ne rendent pas justice à une personne qui n'a pas vécu une expérience psychédélique. Les expériences sont trop grandes ou trop extrêmes pour être exprimées ou décrites par des mots. Par conséquent, elles sont ineffables.
Travelogue
Pollen avait l'intention de se porter volontaire pour une étude, afin de faire un voyage psychédélique guidé en compagnie de professionnels qualifiés, à proximité des urgences d'un hôpital. Cependant, les chercheurs en surface ne travaillaient plus avec des "normaux en bonne santé". Cela signifiait que tout voyage devait avoir lieu sous terre - dans le réseau de thérapeutes formés, qui travaillent également avec des composés psychédéliques.
Lorsque Michael Pollan a vécu sa première expérience de LSD, son guide était Fritz, un Allemand qui faisait partie d'une retraite de trois jours conçue pour offrir la meilleure expérience possible. Le premier jour, Fritz a guidé Pollan à travers une session d'exercices de respiration ; le deuxième jour, le véritable voyage sous LSD a eu lieu ; et le troisième jour, ils ont parlé de l'expérience.
Pollan a également découvert qu'une expérience de LSD n'est pas nécessairement ce à quoi on s'attend. L'expérience mystique de Pollan a commencé avec la respiration du premier jour. Fritz a encouragé l'auteur à respirer profondément et rapidement tout en faisant un effort particulier sur l'expiration. Après avoir fait cela pendant un certain temps, Pollan a constaté que son corps a commencé à continuer à respirer de cette façon automatiquement. Étonnamment, l'auteur a alors eu une vision de lui-même chevauchant un cheval et, pour la première fois de sa vie, il s'est senti véritablement et pleinement connecté à son corps. À la fin de la séance, il avait respiré intensément pendant plus d'une heure et se sentait absolument radieux.
Quant à l'expérience du LSD, ce n'était pas un trip fou. Pollan a plutôt eu l'impression d'être guidé dans une exploration psychologique de sa famille. Pendant son voyage, il a été témoin d'images de la vie de son fils, puis de celle de son père. À la fin du voyage, il avait développé un nouveau sentiment de compassion et d'amour pour eux deux.
Croyez-le ou non, Pollan s'est senti quelque peu déçu après sa première expérience de LSD. Si le voyage l'a encouragé à s'ouvrir émotionnellement aux autres, il n'a pas été aussi transformateur qu'il l'avait espéré.
Il était donc prêt à passer à une autre substance et à essayer un guide plus mystique. Cette fois, il s'agissait de champignons psilocybines, et le guide était une femme nommée Mary qui vivait sur la côte Est.
Au début, Pollan a trouvé tous les pièges mystiques liés aux psychédéliques un peu loufoques.
À l'intérieur de la maison de Marie, il y avait beaucoup de plantes et de symbologie féminine. Et dans la pièce où se déroulait le voyage, il y avait un autel recouvert d'un tissu violet sur lequel étaient disposés une améthyste en forme de cœur, un bougeoir en cristal violet, une branche de sauge, un énorme champignon et l'aile d'un corbeau. Cela a immédiatement rappelé à Pollan tout ce dont il se méfiait à propos du mysticisme.
Pendant ce temps, Mary disait des prières qui invoquaient des animaux spirituels et d'autres êtres du monde naturel. Mais si tout cela semblait ringard au début, cela a presque immédiatement changé lorsque la psilocybine a commencé à faire effet. Désormais, les rituels de Mary lui semblaient tout à fait naturels et elle jouait son rôle de guide avec assurance.
En fin de compte, cette expérience psychédélique a été extrêmement puissante.
Ayant mangé le champignon entier, Pollan avait pris l'équivalent de deux grammes de psilocybine. C'était une dose moyenne, mais c'était plus que ce qu'il avait pris lors de son trip au LSD avec Fritz.
Peu de temps après que la drogue ait fait effet, l'auteur est allé faire pipi et a trouvé la salle de bain remplie de lumières étincelantes. Et quand il urinait, le jet semblait être composé de diamants.
Puis, lorsqu'il est retourné dans la pièce où se trouvait l'autel, le visage de Marie s'était transformé en celui d'une vieille femme mexicaine. Mais pas n'importe quelle femme - il a reconnu le visage de Maria Sabina, la guérisseuse indienne mazatèque dont beaucoup pensent qu'elle est la première à avoir donné des champignons psilocybines aux voyageurs occidentaux.
Au fil du voyage, l'ego de Pollan s'est dissous. S'il pouvait encore percevoir le monde qui l'entourait, ce n'était plus du point de vue habituel de son esprit et de son ego. Au lieu de cela, il n'y avait qu'une conscience impartiale, non chargée. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une expérience hautement transformatrice pour l'auteur.
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Votre cerveau sur les psychédéliques
Les neuroscientifiques se sont récemment penchés sur les effets des substances psychédéliques et ont découvert qu'elles rendent le cerveau plus interconnecté.
Dans une étude réalisée en 2014 à l'Imperial College de Londres, le neuroscientifique Robin Carhart-Harris et ses collègues ont utilisé les méthodes suivantes magnétoencéphalographie pour obtenir un aperçu plus détaillé de l'effet de la psilocybine sur le cerveau. Cette technique a permis aux chercheurs d'obtenir une carte de l'activité cérébrale montrant comment les différentes zones interagissent à la fois normalement et sous l'influence de la drogue.
De nombreuses zones fonctionnent normalement de manière plus ou moins indépendante, comme la zone qui gère la reconnaissance visuelle ou celle qui s'occupe de la mémoire. Mais sous l'influence de la psilocybine, le cerveau se reconnecte de façon spectaculaire, et ces zones commencent à communiquer entre elles.
En d'autres termes, chaque section spécialisée devient moins autonome et le cerveau commence à fonctionner comme une unité plus intégrée. Certains neuroscientifiques pensent que cette interconnexion est à l'origine des expériences apparemment magiques qui se produisent pendant un voyage sous l'effet de la drogue.
Ainsi, lorsque les zones consacrées à la mémoire, à l'émotion et à l'information visuelle commencent à interagir, la personne peut commencer à voir les choses différemment et à ressentir des émotions fortes qui sont colorées par les souvenirs. Dans le cas de l'auteur, cela s'est traduit par une hallucination visuelle de son guide se transformant en Indien mazatèque.
Une autre expérience typique de la psilocybine qui peut être expliquée par l'interaction des parties du cerveau est appelée synesthésie. C'est alors que les sens fusionnent, de sorte que, par exemple, un son peut être perçu comme une couleur ou une forme, et qu'un goût peut être associé à une sensation physique.
Lorsque la séance est positive, ce recâblage peut conduire à de nouvelles idées, dont certaines peuvent être transformatrices. Par exemple, si quelqu'un essaie de se défaire d'une mauvaise habitude, ou si une personne âgée est coincée dans une façon limitée de penser, les psychédéliques peuvent être un moyen utile pour elle de redécouvrir une attitude plus souple face à la vie.
"L'expérience mystique est peut-être simplement ce que l'on ressent lorsqu'on désactive le réseau du mode par défaut du cerveau. On peut y parvenir de plusieurs façons : par les psychédéliques et la méditation, comme Robin Carhart-Harris et Judson Brewer l'ont démontré, mais peut-être aussi par certains exercices de respiration (comme la respiration holotropique), la privation sensorielle, le jeûne, la prière, les expériences de sidération, les sports extrêmes, les expériences de mort imminente, etc. "
Le traitement du voyage
La dernière partie de Comment changer d'avis traite des essais cliniques sur l'utilisation des psychédéliques comme traitement de la dépendance et de la dépression chez les mourants. Pourquoi avons-nous peur de la mort ?
Pollen note que notre peur de la mort est une fonction de notre ego, qui nous accablerait d'un sentiment de séparation qui peut devenir insupportable à l'approche de la mort. Notre ego nous donne un sentiment d'identité et lorsque nous mourons, nous perdons ce sentiment d'identité. Les psychédéliques aident les gens à réaliser que l'ego crée des frontières et que, lors d'une expérience mystique, une personne franchit toutes les frontières, ce qui peut ressembler à la mort physique.
Toutes vos identités sont dépouillées, ce qui crée ce que vous êtes dans votre esprit. Ce que les psychédéliques font, c'est vous montrer que ce ne sont que des identités. Les patients atteints de cancer semblent se confronter à leur cancer ou à leur peur de celui-ci lors d'un voyage psychédélique. Aussi, ils ont l'expérience de donner naissance ou de renaître.
Michael Pollen a conversé avec des personnes qui ont reçu des psychédéliques pour traiter leur dépendance au tabac, et l'un des patients a déclaré : "pourquoi arrêter de fumer ? Parce que je trouvais ça sans intérêt. Parce que d'autres choses étaient devenues tellement plus importantes." D'autres fumeurs ont eu des visions d'eux-mêmes ressemblant à de vilaines créatures s'ils continuaient à fumer ou ont pris conscience de la fragilité du souffle. Car sans souffle, il n'y a pas de vie.
La plupart des participants fumeurs sont revenus de cette expérience avec une citation très simple : Les moments stupides, comme manger sainement, faire de l'exercice et s'étirer.
Si la dépendance représente un rétrécissement radical de la perspective, du comportement et du répertoire émotionnel d'une personne, le voyage psychédélique a le potentiel d'inverser cette constriction, d'ouvrir les gens à la possibilité de changement en perturbant et en enrichissant leur environnement intérieur.
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Le traitement de la psilocybine et les personnes souffrant de dépression
La dépression est une réponse à une perte passée, et l'anxiété est une réponse à une perte future. Les psychédéliques pourraient être considérés comme un redémarrage pour les personnes souffrant de dépression. En levant temporairement le voile de leurs yeux et en expérimentant l'unité du moment présent avec tout. Après quelques mois, la plupart des personnes retournent à leurs vieux schémas, mais avec la nouvelle expérience qui ne part pas et devient plus comme une idée. Plus d'un essai semble être nécessaire pour les personnes souffrant de dépression, car il s'agit d'une habitude tellement enracinée.
En tant qu'enfants, nous n'avons pas encore créé les limites que les adultes ont. Les enfants peuvent faire un château avec de la boue et créer un monde entier. En vieillissant, nous créons des limites, nous fermons notre créativité et nous nous conformons au monde. Les psychédéliques semblent faire redémarrer notre esprit pour qu'il redevienne celui de l'enfant et donnent à une personne une chance de prendre un nouveau départ.
Jusqu'à présent, les études montrent que les psychédéliques sont effectivement efficaces pour soulager la dépression. Certains des premiers signes positifs proviennent d'une étude réalisée en 2016 par le neuroscientifique Robin Carhart-Harris de l'Imperial College de Londres. Les premiers tests suggèrent que les psychédéliques pourraient être préférables aux produits pharmaceutiques actuellement utilisés, qui nécessitent généralement un usage quotidien et ont souvent des effets secondaires débilitants.
Là encore, d'autres études sont actuellement en cours pour voir si ces avantages peuvent être corroborés. Mais nous savons déjà que l'une des façons dont les psychédéliques apaisent la dépression est de permettre aux patients de trouver un nouveau sens de connexion dans leur vie.
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Principaux enseignements :
1- La qualité d'une expérience psychédélique dépend de l'intention que l'utilisateur se donne avant la session et du cadre dans lequel l'expérience se déroule.
2- Les psychédéliques ne créent pas de dépendance et deviennent moins efficaces en cas de consommation fréquente. Il est difficile, voire impossible, de faire une overdose de ces drogues.
3- Les psychédéliques traitent des troubles comme la dépression et l'anxiété en interrompant la réflexion négative compulsive sur soi.
4 - Les drogues psychédéliques permettent aux utilisateurs de se connecter à des vérités simples à un niveau spirituel.
5- La plupart des psychologues qui ont pratiqué la thérapie psychédélique dans les années 1950 et 1960 ont personnellement expérimenté le LSD ou la psilocybine.
6- Les praticiens de la thérapie psychédélique ont poursuivi leurs recherches dans la clandestinité après que le LSD et les champignons magiques aient été rendus illégaux aux États-Unis.
7- Les études impliquant des substances psychédéliques sont difficiles à reproduire sous les contraintes scientifiques normales.
8- Les expériences mystiques peuvent être obtenues par d'autres méthodes que les drogues...
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Adapté de Robbie Knecht Chaîne YouTube, Wikipediade Michael Pollan Site web et Blog de la vie résumé du livre.
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